Le changement des comportements est crucial et une Transition est nécessaire… pourquoi ?
Comment et pourquoi la culture s’inscrit-elle comme « 4e pilier » du « développement durable » additionné aux aspects environnementaux, sociétaux et économiques ?
L’importance de l’art dans la transition écologique et sociétale
les cultures établissent les relations entre les personnes, leur société et le monde. La culture conditionne nos comportements.
Or, les arts représentent une forme de l’expression du vivant, généralement influencée par la culture et entraînée par une impulsion créatrice.
Si changer nos comportements est une priorité dans l’élaboration d’une utilisation appropriée des ressources de notre planète alors la culture doit être au cœur de nos stratégies de durabilité.
Transition et changement des comportements, pourquoi une nécessité ?
Il y a « nous » et il y a la « Planète Terre »:
Notre EMPREINTE ÉCOLOGIQUE – NOS IMPACTS
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- Ressources qu’on utilise
- Pollution et déchets que l’on rejette
- Dégradations que l’on crée
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La BIOCAPACITÉ qui est la capacité de la TERRE à:
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- Régénérer les ressources qu’on prélève
- Absorber les déchets et pollutions qu’on rejette
- Réparer les dégâts qu’on inflige
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Les impacts dépassent la capacité qu’à la terre à les encaisser. Cette limite est dépassée depuis presque 50 ans.
On ne peut pas manger plus que ce qu’on a dans le frigo ! On ne peut pas dépenser plus qu’on ne gagne !
(Source : Arthur Keller ingénieur et conférencier)
Nous devons, mais ne pouvons pas décroitre
Mais alors quoi faire ?
« Un enfant de 5 ans trouverait la solution ! Il s’agit de réduire et partager » Aurélien Barrau
Probablement, devrions-nous proposer quelque chose de neuf. Reconstruire de nouvelles façons de penser et d’agir afin de rendre notre quotidien à la fois désirable, viable et conscient. Tout est question de choix !
Réapprendre à vivre ensemble et mettre en place, de manière collective, de nouvelles cultures pourrait nous permettre de revenir à l’essentiel. Nous pourrions nous rendre compte que vivre simplement ne procure pas moins de confort, bien au contraire ! D’autant plus qu’aujourd’hui, il s’agit de survie.
Il serait une résilience territoriale ; comme le nomme Athur Keller; à une échelle non pas simplement individuelle ni colossale, mais bien façonnée par régions. Nous pourrions réapprendre la permaculture, le partage, la mobilité douce, l’activité physique et le « travail positif, raisonné et social ».
(Une partie du discours lors d’un Salon Beauregard, 10 janvier 2020 en présence de l’artiste Angello Bellobono)
Angello Bellobono Terra sparsa, 2017,100 x 150 cm, acrylique, terre et huile sur toile